Nous avons rencontré Hélène Gloria, écrivaine.
Elle est venue nous parler de son dernier livre : Loup York.
Elle nous a aussi raconté un peu son métier.
C'était très intéressant.
Bien sûr, nous avions préparé nos questions.
Voici notre interview.










Entretien avec Hélène Gloria le 21 octobre


Q : Depuis quel âge faites-vous ce métier ?

Réponse : Mon premier livre est paru il y a 10 et même 11 ans. J'en ai publié 18 donc des albums pour les grands et les adolescents mais aussi pour les enfants de CP CE2 6e donc en tout ça fait 18.


Q : Depuis quand faites-vous ce métier ?

Réponse : Eh bien en fait j'ai 2 métiers. J'ai celui-ci, autrice jeunesse, et à côté de ça je travaille dans un laboratoire de recherche qui étudie l'environnement littoral. Ça fait 25 ans. J'ai commencé à écrire quand j'avais votre âge. Mais j'ai commencé à écrire vraiment il y a 10 ans .


Q : Est-ce qu'avec l'illustrateur vous vous entendez bien ?

Réponse :Alors oui on s'entend bien et on a beaucoup travaillé ensemble pour ce projet-là.
Et ce n'est pas toujours le cas.
C'est un travail de va-et-vient entre l'illustrateur et l'auteure. C'est un dialogue en fait.


Q : Pourquoi le nom de Loup York pour votre livre ?

Réponse : En fait c'est un jeu de mot sur le nom de la ville de New York. Le loup est un des personnages principaux et le Street Art un élément essentiel de l'histoire.


Q : Pourquoi un loup ?

Réponse : Vous avez peut-être remarqué que la petite fille a des allures de petit chaperon rouge. C'est donc un un petit chaperon rouge des villes. Souvent le loup, dans les histoires que vous lisez, a un rôle de méchant par rapport à l'ours qui, lui, a souvent un rôle de gentil. J'avais envie de changer et mettre un loup gentil.


Q : D'où est venue l'inspiration de cette histoire ?

Réponse : Je voulais faire une histoire sur le Street Art parce que je trouve que c'est un art très intéressant. On n'a pas toujours envie d'aller dans les musées voir des sculptures ou des tableaux. Et avec le Street Art, ce n'est pas les gens qui vont vers l'art c'est l'art qui va vers les gens. Il est dans la rue donc il vient nous voir dans la vie de tous les jours. On va le croiser sur un mur, sur un sol et ça permet de voir des belles choses parfois rigolotes.


Q : Pourquoi la ville de New York ?

Réponse : J'y suis allée il y a quelques temps et j'ai trouvé cette ville très impressionnante en terme d'architecture. Elle est verticale et comme je voulais faire un livre sur le street art, cette ville s'y prêtait bien. Il y a beaucoup de surface et donc beaucoup de matière pour faire mon histoire.
Plutôt qu'à la campagne où il n'y a pas beaucoup de bâtiments.


Q : Qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire des histoires ?

Réponse : Ça remonte à votre âge. A l'école j'aimais faire des rédactions. Je me souviens que l'enseignante nous donnait une image et on devait inventer une histoire. Et ça c’était un vrai régal pour moi. Je lisais beaucoup aussi. J'ai toujours été baignée par des histoires qu'on me racontait ou que je lisais. Quand j'ai eu mes enfants, j'ai eu très envie d'écrire des histoires.


Q : Pourquoi un loup bleu ?

Réponse: C'est l'idée de l’illustrateur. En général, on se met d'accord ensemble pour qu'il y ait une cohérence avec l'histoire. Un loup gris ça ne se voit pas sur des murs alors il l'a fait bleu.
Par exemple, il avait mis à Jess une jupe. Mais c'était pas possible ! La petite fille court partout c'est pas pratique avec une jupe...


Q : Combien avez-vous fait de livres ?

Réponse : Pour l'instant j'en ai fait 18.


Q : Comment le loup devient vivant ?

Réponse : Ça c'est la magie de l'histoire.


Q : Est-ce que vous écrivez une histoire en ce moment ?

Réponse : Actuellement j'écris une histoire de sorcière et de chorale. Cela parlera de musique. Il y a souvent de la musique dans les livres que j'écris.












On en a profité pour lire d'autres livres écrits par Hélène Gloria que la médiathèque nous a prêtés.